Une semaine après la visite du Pape François en Belgique, la controverse entourant ses déclarations sur l’avortement ne faiblit pas. Lors de son séjour, le pontife a qualifié la loi belge sur l’avortement de « meurtrière », décrivant l’acte d’avorter comme un « meurtre ». Il a également comparé les médecins qui pratiquent cette intervention à des « tueurs à gages » ou « sicarios », provoquant une onde de choc dans le pays.
Ces propos ont suscité une vive indignation parmi de nombreux Belges. Des groupes pro-choix et des personnalités politiques ont exprimé leur désaccord, considérant ces comparaisons comme inacceptables et stigmatisantes pour les professionnels de la santé. La loi belge sur l’avortement, adoptée en 1990, a été l’objet de débats intenses, et certains responsables politiques ont même envisagé de s’éloigner de leurs fonctions pour ne pas avoir à la ratifier.
Le retour du pape à Rome n’a pas atténué la polémique. Dans l’avion, il a réitéré ses critiques, accentuant les tensions autour d’un sujet qui divise profondément l’opinion publique. Les réactions en Belgique continuent d’affluer, illustrant la sensibilité de la question de l’avortement dans le paysage socio-politique actuel