Ce lundi 11 novembre 2024, à Riyad, un sommet réunissant les pays de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné vigoureusement les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza. Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman, a qualifié les actions israéliennes de « génocide » et a appelé la communauté internationale à y mettre fin. Les participants ont dénoncé les crimes commis par Israël, notamment des actes de torture, d’exécutions et des disparitions forcées.
Le sommet a également abordé la question de l’Iran, avec Mohammed ben Salman insistant sur la nécessité de respecter la souveraineté iranienne. Ce discours reflète un rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran, qui ont rétabli leurs relations diplomatiques en 2023 après plusieurs années de tensions.
Alors que les États-Unis sont sur le point de voir le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les dirigeants arabes et musulmans se demandent quelle direction prendra la politique américaine concernant le conflit israélo-palestinien. L’Arabie saoudite conditionne toute normalisation avec Israël à la création d’un État palestinien, une solution que le ministre israélien des Affaires étrangères a jugée irréaliste à court terme. Malgré ces divergences, les pays arabes ont réaffirmé leur position : la paix ne sera possible que si Israël se retire des territoires occupés depuis 1967.